Le métier Gynécologue au Maroc

Bon à savoir

  • 13000 Dhs
  • 0 à 2 ans d'expérience
    Profession libérale Les revenus dépendent de la réputation de l'exerçant 2 à 5 ans d'expérience
    Profession libérale Les revenus dépendent de la réputation de l'exerçant 5 à 15 ans d'expérience
    Profession libérale Les revenus dépendent de la réputation de l'exerçant
  • 12 ans
  • Bonne Croissance
  • Hôpitaux,Cliniques privés et publics,Cabinets de gynécologie
  • Non

Présentation du métier: Gynécologue

Le gynécologue, ce spécialiste de la grossesse et de l’accouchement n’intervient pas seulement dans le suivi de la femme enceinte, mais traite aussi des maladies d’ordre métabolique à savoir: l’aménorhée ou absence des règles, cancer de seins, de l’utérus ou même infertilité.

Il intervient aussi au niveau de la contraception et suit le cycle menstruel de la femme.Son travail ne se limite donc pas à la femme mais concerne les couples. Si son métier est plutôt adressé aux femmes en âge de procréer ou en stade de ménopause, il prend en charge également les adolescentes qui souffrent de puberté tardive ou précoce. Ses actes peuvent être chirurgicaux ou médicaux.

On observe aujourd’hui de plus en plus de dérèglements hormonaux chez les filles pubertes en raison d’un changement d’hygiène de vie qui concerne notamment l’alimentation et qui impacte directement le fonctionnement métabolique.La mycose vaginale ou candidose vulvo–vaginale,une infection génitale due à un champignon, est par ailleurs, l’un des premiers motifs de consultations en gynécologie et concerne 10-20% des femmes en période d’activité sexuelle.  

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, le cancer du sein est le cancer le plus souvent diagnostiqué chez les femmes à la fréquence de 24,2 %, soit environ un sur quatre des nouveaux cas de cancer diagnostiqués chez les femmes dans le monde. Ce cancer est responsable de 15% des décès des femmes. D’autre part, l’infertilité concerne 80 millions de personnes dans le monde. Ce qui souligne l’importance du rôle du gynécologue-obstétricien.

Les principales responsabilités du gynécologue

Le gynécologue est chargé de:

  • mener des actions de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées, et prescrire des moyens de contraception
  • dépister les IST et proposer des traitements
  • assurer un suivi régulier pour prévenir les cancers féminins, notamment ceux du sein, de l’ovaire et de l’utérus
  • apporter des solutions en cas de problème d’infertilité en proposant des méthodes de procréation assistée
  • proposer des solutions dans le cadre d’une grossesse non désirée
  • accompagner et contrôler la grossesse
  • superviser les accouchements
  • intervenir au moment de l’accouchement s’il y a des complications (pratique d’une césarienne)
  • comprendre les causes d’une puberté précoce ou tardive
  • implanter tout ce qui est stérilet, ou prescrire des pilules comme moyens de contraception.

Pour être gynécologue, il faut posséder des qualités d’écoute et empathie. Il faut être patient et savoir gérer son stress et émotions. Il faut être rigoureux afin de suivre de près ses patients.

Il faut un bon esprit d’analyse mais aussi une certaine habilité et vigilance durant les interventions chirurgicales. Il faut toujours être disponible en cas d’urgence et constamment communiquer avec les autres spécialistes: nutritionniste, pédiatre, endocrinologue pour assurer un bon suivis des ses malades.

Il faut être informé quant aux nouveautés dans ce domaine notamment au niveau de la contraception puisque grand nombre de chercheurs travaillent sur une alternative à la pilule qui cause beaucoup d’effets secondaires.

Comment devenir Gynécologue ?

Le médecin gynécologue étudie d’abord la médecine générale durant 7 ans puis se spécialise au bout de la 7 ème année à la suite du concours de Résidanat ou choisit la voie de l’Internat en début de 5ème année pour éventuellement faire  enseignant chercheur.

La formation de la spécialité, « gynécologie médicale » ou « gynécologie-obstétrique », dure 4 ou 5 ans et prévoit de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde.

Le gynécologue-obstétricien peut exercer à l’hôpital, à temps plein ou temps partiel, ou avoir son propre cabinet. Bien souvent, il associe les deux modalités. Le métier est astreignant : travailler la nuit et le week-end. Avec de l’expérience, il peut accéder au poste de médecin chef de service à l’hôpital. Il peut aussi se tourner vers l’enseignement et la recherche. Malgré ses contraintes, la profession se féminise et les débouchés sont nombreux.

Les opportunités du métier de Gynécologue au Maroc

D’après le ministère de Santé, on recense au Maroc plus de 380 gynécologues. Le pays est en grand déficit surtout en raison de pathologies gynécologiques de plus en plus nombreuses. Selon de nouveaux chiffres publiés par l’OMS,  sur les 52.783 nouveaux cas de cancer recensés au Maroc en 2018, c’est toujours le cancer du sein qui arrive en première place avec 36% de cas.

Il est suivi du cancer de l’utérus avec un pourcentage de 11,2%. L’infertilité n’épargne aucunement les couples marocains puisqu’un total de 800.000 individus en souffrent, soit 15 % des couples dont 30% chez les femmes, 30% chez les hommes et 40% chez les couples, comme indiqué par le Secrétaire générale du Collège marocain de fertilité.

Le gynécologue est beaucoup sollicité et ses interventions augmentent de manière fuligineuse avec la hausse de la prise en charge des accouchements surtout dans le milieu urbain. Cependant, les coûts exorbitants des césariennes à titre d’exemple comme des traitements des cancers de sein ou de l’utérus cause un problème financier pour la population et limitent l’accès aux soins.

Ressources gratuites pour exceller en tant que Gynécologue

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