Exemple (Jean Anouilh, librement inspiré d’Antigone) :
« Créon avançait dans le palais. »
Exemple (Victor Hugo, Le Dernier jour d’un condamné, adapté) :
« Le condamné méditait sa situation, mais il redoutait chaque bruit dans le couloir. »
Une phrase complexe est une phrase qui comporte au moins deux propositions. Chaque proposition comprend un verbe conjugué et s’organise autour d’un sujet (explicite ou implicite).
l'exemple de "La Phrase Simple"
(Créon avançait dans le palais) on peut le transformer en une "Phrase Complexe" en ajoutant de nouvelles propositions
Exemple (Ahmed Sefrioui, librement inspiré de La Boîte à merveilles) :
« Je fixais la boîte dont j’avais hérité ; ma mère priait en silence. »
On trouve ici deux propositions :
1.« Je fixais la boîte dont j’avais hérité »
2.« ma mère priait en silence »
Dans une phrase complexe, les propositions peuvent être reliées de trois manières : par juxtaposition, par coordination ou par subordination.
Deux propositions sont dites juxtaposées lorsqu’elles se suivent et sont simplement séparées par un signe de ponctuation (virgule, point-virgule, deux-points).
Exemple (Ahmed Sefrioui, adapté de La Boîte à merveilles) :
« Je regardais la scène sur le toit ; mon père restait silencieux. »
Ici, le point-virgule juxtapose deux propositions.
Deux propositions sont coordonnées lorsqu’elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison.
Les conjonctions de coordination (souvent mémorisées avec la formule «Mais ou et donc or ni car») sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
On peut aussi trouver des adverbes de liaison tels que alors, puis, cependant, pourtant, par conséquent, etc.
Exemple (Victor Hugo, librement inspiré du Dernier jour d’un condamné) :
« J’écrivais dans ma cellule et j’entendais les bruits de la prison. »
Une proposition subordonnée dépend d’une proposition principale. On la reconnaît souvent grâce à des conjonctions de subordination (que, si, quand, comme, parce que, etc.), des pronoms relatifs (qui, que, dont, où, lequel, etc.), ou encore des mots interrogatifs (comment, pourquoi, etc.).
On distingue principalement trois grands types de subordonnées :
Exemple (Jean Anouilh, inspiré d’Antigone) :
« Lorsque Antigone s’opposa à Créon, elle affirma à nouveau sa détermination. »
Exemples :
Exemple (Antigone, adapté) :
« Hémon pense que son père sous-estime la résolution d’Antigone. »
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